LA SOCIETE CONDITIONNE L’ECOLE.
Nous savons que l’école est le reflet de la société et que son objectif est de préparer les futurs adultes à la société de demain.
Avant la première guerre mondiale. La société avait une échelle de valeurs à peu près commune à la grande majorité des citoyens. Cette structure de valeurs sociales, qui constitue ce qu’on appelle la morale, était pour l’essentiel organisée avec des valeurs judéo-chrétiennes. Et la majorité des citoyens avait une éthique (structure des valeurs personnelles qui dirige toutes nos pensées et nos actes) également construite sur ces mêmes valeurs judéo-chrétiennes. Et cela à cause de l’histoire de notre société, car les groupes ( des couples aux nations ) comme les individus d’ailleurs, constituent leurs échelles de valeurs à partir de leur histoire. (Voir mon texte sur Valeurs de notre civilisation ). On pouvait donc sans difficulté enseigner à l’école la morale, ensemble des règles de vie en commun basé sur les valeurs sociales communes.
Quant aux connaissances indispensables pour mener une vie d’adulte, elles étaient en nombre limité et les programmes d’alors en faisaient l’inventaire complet. Car les enfants quittaient l’école primaire obligatoire à douze ans soit pour entrer en apprentissage (étude d’un métier), soit pour entrer à l’école primaire supérieure (préparation du B.E.), soit pour enter au lycée (préparation du bac). Mais en 1960 on rendit l’enseignement obligatoire jusqu’à seize ans, avec les cours complémentaires., remplaçant l’apprentissage et les E.P.S.
Pourquoi ? Parce que la société avait changé, et continue d’ailleurs de changer de façon exponentielle avec les progrès techniques, en particulier dans les transports et la communication.
AUJOURD’HUI. La société n’a plus d’échelle de valeurs commune pour la majorité des citoyens, suite aux afflux d’immigrés amenant un mélange de populations et donc de civilisations (Islam, civilisations orientales,…).La seule valeur commune pratiquement à l’ensemble de nos concitoyens aujourd’hui est l’argent ! Imposée par la société de consommation indispensable au capitalisme libéral ; et nous en vivons actuellement une triste expérience : dans notre société c’est l’argent qui structure pratiquement toutes les valeurs, or c’est une valeur que l’école ne peut pas enseigner car c’est une valeur qu’elle ignore, et doit ignorer en tant que valeur.
Quant aux connaissances nécessaires pour vivre une vie normale d’adulte, elles ont aussi fortement évolué, et chaque jour en apparaissent pratiquement de nouvelles (numérique, internet, portables,…). Il s’agit donc pour l’élève d’apprendre à apprendre pour faire face, devenu adulte, à de nouvelles connaissances inconnues aujourd’hui. Il ne doit donc plus être l’objet de l’enseignement mais en devenir le sujet (voir mon texte sur ce thème). De plus il faudrait absolument éviter de spécifier l’enseignement trop tôt en vue d’un métier, car ce métier peut disparaître en quelques années, et l’ouvrier deviendra chômeur faute d’avoir les moyens de rapidement s’adapter à un autre métier. Ainsi se crée une situation inquiétante de chômeurs alors que des demandes d’embauche intéressantes ne peuvent être satisfaites.
Une expérience avait été tentée dans les années 60 par les I.G. Baudoin et Guérini, chargés de l’enseignement post scolaire agricole, pour dégager les connaissances à maîtriser pour des familles d’activités afin de préparer les futurs agriculteurs à l’utilisation de nouvelles modalités de fonctionnement de l’agriculture et surtout l’utilisation et l’entretien des nouvelles machines. On ferait bien de s’en inspirer.
ROLE DE L’ECOLE AUJOURD’HUI.
Comme autrefois, l’école doit faire acquérir à l’enfant les valeurs morales et les connaissances nécessaires à l’adulte de demain pour vivre décemment dans une société qu’on ignore.
Morale. On confond souvent morale et éthique. Rappelons que la morale est l’ensemble des valeurs et des règles propres à un groupe (du couple et de la famille jusqu’aux états), il s’agit de la vie sociale ; l’éthique est l’ensemble des valeurs et des règles qui régissent nos pensées et nos actes, il s’agit de la vie privée. Pour qu’un individu puisse s’intégrer à un groupe et y vivre harmonieusement il est indispensable que son éthique soit conciliable avec la morale du groupe. Nous savons que c’est à travers la communication, donc l’échange, que nous nous enrichissons mutuellement et que nous sommes tous des êtres humains (voir début de L’aventure humaine-2003 et Wallon2004) (1). Or les moyens techniques actuels poussent à l’isolement et donc à une régression.
L’école doit faire découvrir à l’élève que la vie en groupe exige des règles (morale) qu’on doit obligatoirement respecter et qu’il peut faire pratiquement cette découverte à travers des réunions (de coopérative ou de conseil de classe), à condition que ce soit de véritables réunions démocratiques où le maître ne préside pas mais n’est là que pour faciliter la vie du groupe et non pour la diriger. L’enfant vivra donc alors comment s’établissent ces règles (majorité des voix) et comment il peut intervenir pour les modifier en prenant une part active aux débats et en faisant des propositions pour dégager une majorité, ce qui n’est possible qu’en tenant compte des propositions des autres.
Les écoles privées confessionnelles ne peuvent faire vivre la morale de notre République puisqu’elles posent comme principe qu’elles détiennent la seule Vérité possible. Seule l’école laïque peut le faire, puisqu’elle réunit des enfants de toutes religions et de tous milieux, qui doivent vivre ensemble. N’en déplaise à certains, pour enseigner la morale républicaine l’instituteur est mieux placé que le curé ; qui, lui, est mieux placé pour aider l’enfant à construire son éthique, mais en un autre lieu. On pourra ainsi faire découvrir les valeurs de base de notre République.
Liberté. On croit trop souvent que la liberté est la possibilité de faire tout ce qu’on veut. C’est faux, cette liberté là n’a jamais existé et n’existera jamais. La liberté c’est le choix que l’on peut faire dans les limites qui nous sont imposées.
Ces limites nous sont imposées par des contraintes externes : climat, relief, mais surtout morale des divers groupes auxquels nous sommes liés, et aussi internes : éthique (voir Liberté, égalité, fraternité 11/05)
Egalité. Là encore il y a une idée fausse. Egalité équivaut la plupart du temps à pareil. Or nous savons que chacun de nous est unique, car nous sommes le résultat de notre histoire personnelle (voir Liberté, égalité, fraternité).
Nous sommes tous en France ‘’égaux en droits et en devoirs’’, c’est donc un problème politique. Mais qu’est-ce à dire? Nous avons vu que nos champs de liberté sont très différents les uns des autres, d’un moment à l’autre, d’un lieu à l’autre. Nous avons tous des projets de vie différents à moyen ou long terme. Que veut dire alors le mot droits? Qu’est ce qu’un droit si je n’ai pas la liberté de l’utiliser? Il y a là une ambiguïté que l’on se garde bien de lever.
Il nous faut revenir à la notion de bonheur, différent de joie ou plaisir, que nous avons définie par équilibre. Le bonheur est l’équilibre à un moment donné entre nos actes ou nos pensées et notre structure de valeurs Il dépend donc à un moment donné de notre structure de valeurs et de nos conditions de vie. L’égalité est donc la possibilité pour chaque citoyen d’avoir droit au bonheur, dans le cadre des limites fixées par le groupe. Ce qui suppose qu’on doit donner à l’individu les moyens d’accéder au bonheur mais aussi que l’individu doit
organiser son projet en fonction des limites fixées par le groupe et des moyens dont dispose ce dernier. Il s’agit donc bien d’une dialectique entre l’individu et son groupe
L’égalité à l’école c’est donc d’utiliser des pédagogies différentes adaptées à chacun : mobiliser l’intelligence intuitive comme la déductive, développer les moyens de travaux personnels tels que le fichier scolaire, l’internet maîtrisé, les recherches personnelles, les groupes hétérogènes,
…
(1) Les références entre parenthèses renvoient à mes textes antérs avec la date d’éditionérieu.
Fraternité. Nous ne sommes pas frères au sens strict du terme. Il est donc préférable
d’utiliser le mot solidarité, qui est d’ailleurs souvent employé aujourd’hui, à juste titre. Car ce
qui caractérise l’être humain et le distingue des autres animaux, c’est la nécessité, pour rester
humain, de communiquer et d’échanger avec les autres, ce qui permet de nous enrichir de nos expériences réciproques. Par conséquent la nécessité de nous entraider. C’est ce qu’on appelle la solidarité:''dépendance mutuelle entre les hommes’’.
Le problème en ce domaine est que notre société de consommation, aboutissement du capitalisme, pousse chacun de nous à consommer de plus en plus et donc à chercher de plus en plus de revenus. Ce qui suppose, le P.I.B. étant limité, de moins en moins de moyens pour certains autres. Sommes nous prêts à partager? Ce n’est pas certain car nous sommes conditionnés. Il ne s’agit donc pas d’une démarche individuelle mais bien d’un problème politique .de régulation et de répartition des richesses produites, à tous les niveaux de la société.
Liberté, égalité, fraternité (solidarité), qui sont les trois piliers de notre démocratie en France, dépendent donc d’abord de la politique, de la nation à la commune, politique à laquelle nous pouvons, et devons, participer. Mais aussi des groupes (couple, associations, école,…) qui préparent à l’action politique. Mener personnellement, à tous les niveaux, des actions positives efficaces, c’est faire avancer la liberté, l’égalité et la solidarité. Car toute action, si minime soit-elle, participe à l’évolution de l’humanité.
CONNAISSANCES .
Nous avons vu qu’il ne s’agit plus pour l’école d’accumuler des connaissances à mémoriser mais d’apprendre à apprendre à l’enfant, à partir des connaissances de base indispensables aujourd’hui à un citoyen pour mener un minimum de vie normale : français, mathématiques (calcul, système métrique, géométrie), sciences élémentaires. Il ne s’agit plus de lui dire les connaissances de base pour qu’il les mémorise mais de les lui faire découvrir pour construire l’amorce de sa structure de connaissances, qu’il pourra par la suite enrichir en permanence tout au long de sa vie.
L’élève n’est plus objet de son éducation, il en devient le sujet, comme nous l’avons vu en morale
FRANÇAIS. L’enseignement du français commence par l’élocution (apprendre à s’exprimer oralement), qui doit être un des buts majeurs à la maternelle. Mais celle-ci n’étant pas obligatoire, comment feront les enfants qui commencent leur scolarité au C.P. et qui ont acquis leur élocution dans la famille et dans la rue ?
Vient ensuite la lecture, car on ne saura jamais écrire si on ne sait pas lire. (Voir mon texte Apprendre à lire 2006) au sujet des méthodes de lecture). Apprendre à lire suppose d’abord une envie de lire. Freinet disait souvent « tu ne feras pas boire un mulet qui n’a pas soif ». Pour apprendre à lire il faut que l’élève soit motivé, qu’il ait envie de lire. Ensuite la méthode, qui n’est qu’un outil, importe peu et dépend du choix de l’enseignant. Le vrai problème de la lecture, actuellement, est le manque d’appétence pour la lecture chez les enfants et les adolescents, à cause de notre civilisation qui privilégie l’image et déforme systématiquement les textes écrits (SMS,pub,…).
Le français est une langue qui sert à la communication orale et écrite, l’enseignement de l’orthographe et de la grammaire est donc indispensable pour que plus tard l’adulte puisse maîtriser l’expression de sa pensée. Or, dans le système scolaire, l’enseignement du français porte en général sur la pensée des autres ;
Par exemple la dictée ou les exercices de grammaire. L’élève est alors un objet d’enseignement et doit mémoriser des règles qu’il devra ensuite appliquer mécaniquement. Mais comment appliquer des règles de français sur un message dont on ne connaît pas le sens ? L’élève faisant une dictée ou un exercice de grammaire s’occupe peu ou pas du sens du message, il cherche d’abord quelle règle il doit appliquer en prenant les mots les uns après les autres. C’est donc bien un élève objet. Ceux qui ont compris à quoi servent ces exercices peuvent ensuite les appliquer à leur pensée .Mais les autres ? C’est ainsi que j’ai constaté que de nombreux étudiants en maîtrise de psychologie truffaient de fautes leurs textes.
Il faut donc que l’élève devienne sujet de son enseignement et que les exercices de français portent sur leur pensée, à travers la rédaction, le texte libre, le compte rendu,…Il pourra alors modifier son message pour le rendre plus clair.
Cela n’empêche pas de mémoriser des règles comme outils de la maîtrise de la langue, au contraire, mais l’élève sait pourquoi il fait l’effort de mémoriser. Organisons l’enseignement du français à partir des messages de l’élève et non à partir de messages d’inconnus qui n’ont souvent pas de sens pour l’intéressé. Et donnons lui d’abord des règles simples, faciles à mémoriser, car ce qui compte ce n’est pas de réciter la règle mais bien de l’appliquer.
On a, depuis des années, multiplié les règles à apprendre, dans un langage de plus en plus ésotérique. Allons à l’essentiel au cycle élémentaire ; il sera temps, au niveau secondaire, d’analyser le fonctionnement de la langue qu’on aura maîtrisé au niveau précédent.
Bien sûr le niveau de langage se pose dans tout échange et il faut en tenir compte. Pour cela il faut pratiquer l’empathie chère à Adler, c'est-à-dire s’exprimer au niveau de langage de l’autre, pour qu’il puisse s’intéresser à l’échange. C’est ce qu’on oublie souvent Là encore partir de la pensée de l’enfant , de son texte, car c’est le meilleur moyen d’étudier avec lui, notre langue.
MATHEMATIQUES . : L’enseignement des mathématiques pose un problème particulier, à cause de l’image que la société a développée pour cette discipline. En effet les maths ont été littéralement sacralisées et enveloppées de mystère. Il est vrai que les grecs avaient fait des nombres les maîtres du monde, c’est eux qui régissaient l’univers. Ce qui a laissé des traces jusqu’à nos jours,. Mais on est aussi persuadé que seuls ceux qui possèdent la bosse des maths peuvent réussir dans cette discipline. Tout le monde peut être matheux, s’il est motivé, ce qui dépend en grande partie de son histoire personnelle, Mais tout le monde peut acquérir les connaissances mathématiques de base nécessaires à la vie courante.
Voir les textes que j’ai déjà écrits sur l’arithmétique, le système métrique, l’espace et la géométrie, et que je vais rapidement résumer ici.
Arithmétique. Créer chez l’élève le besoin de quantifier une quantité pour l’échanger avec un autre. L’élève sera donc alors motivé, et donc actif, c'est-à-dire sujet et non objet, et il doit découvrir que le nombre sert à désigner et à écrire la quantité d’éléments d’une collection, on ne peut ni le voir ni le toucher en tant que nombre, on ne voit que son image, le chiffre. Le même travail de concrétisation devra être conduit pour la numération et les opérations.
Système métrique. L’enfant doit découvrir ce qu’est une grandeur mesurable et pourquoi et comment la mesurer : longueurs, poids, capacités, volumes, temps et températures, et ne pas confondre la mesure et la lecture d’un appareil de mesure (voir températures et temps).
Géométrie. Il faut ici, pour lui faire découvrir la géométrie, que l’élève d’abord découvre les notions d’espace, de frontière, de courbe et de droite. Il peut alors construire ses connaissances de géométrie prévues au programme (voir mon texte).
SCIENCES. Dans ce domaine on aborde, trop tôt, trop de notions non structurées, qu’on aurait le temps d’aborder plus tard, et on oublie de faire acquérir les bases. Ce qui était utile il y a cent ans l’est toujours aujourd’hui pour constituer une structure de connaissances scientifiques solide. Reprenons donc les manuels de Leçons de choses d’antan, cela évitera de trouver des étudiants de maîtrise qui ignorent le fonctionnement d’une pompe aspirante parce qu’ils ont ‘’oublié’’ les lois des vases communicants et de la pression atmosphérique ; j’en ai fait plusieurs fois la triste expérience. Ils connaissent vaguement ces lois mais ne voient pas leur application dans la vie quotidienne. Ils ont appris mais n’ont pas construit.
Là aussi faisons découvrir à l’enfant ce qu’on apprenait il y a cent ans, et faisons le à partir de l’observation et de l’expérimentation ; le maître étant là pour proposer, guider et organiser la cohérence des connaissances. Ainsi plus tard le citoyen pourra intégrer les nouvelles découvertes.
HISTOIRE GEOGRAPHIE. Dans ce domaine les médias, et surtout la télévision, qui mêlent les époques, les pays, multiplient les images virtuelles, les photos truquées, empêchant ainsi les enfants, surtout les plus jeunes, de construire une structure solide de l’espace et du temps, posent un problème sérieux pour l’enseignement de l’histoire et de la géographie. Il faudra trouver de nouveaux moyens pour fixer des repères solides pour le temps historique et l’espace géographique, puisque même nous, les adultes, sommes perturbés dans ces domaines.
EDUCATION PHYSIQUE. On confond aujourd’hui systématiquement le spectacle sportif (sport professionnel), qui est un spectacle aussi intéressant que les autres, mais qui n’est pas du sport, le sport (jeu d’exercices physiques) et éducation physique (éducation et développement des possibilités physiques de l’individu). La pression des médias sur le foot par exemple, car il y a beaucoup d’argent impliqué, pousse l’école à faire du foot. Or le foot, sport collectif, apprend à l’enfant à jouer en équipe, à respecter certaines règles, à déceler les possibilités physiques ou les faiblesses de chacun, mais il n’est qu’un des éléments de l’éducation physique, et pas le plus important ; il ne doit donc pas en être l’essentiel. C’est vrai d’ailleurs pour les autres sports collectifs.
EDUCATION ARTISTIQUE. Ma mère disait ‘’N’est pas beau ce qui est beau, est beau ce qui plait’’, l’art est en effet du domaine affectif, il s’agit d’une émotion, et si une œuvre plait à de nombreux individus elle est alors qualifiée d’œuvre d’art. Aujourd’hui les marques de l’émotion peuvent être imposées par un animateur :’’applaudissez’’, et le public applaudit ! Où est alors la véritable émotion, qui est une réaction intime, strictement individuelle ? On nous dit donc aujourd’hui quelles sont les œuvres d’art, quelques fois avant que nous ne les ayons vues.
L’éducation artistique a pour objectif de faire réagir l’élève, sur le plan affectif, devant une véritable œuvre d’art et de lui demander d’exprimer son émotion. Il est possible de commencer par un texte (poésie), un morceau de musique, puis une sculpture, une peinture,…afin de faire appel aux divers domaines affectifs de l’élève, liés à ses sens. Ce n’est qu’après que l’enfant s’est ému qu’on essaiera d’analyser les moyens utilisés par l’artiste pour créer cette émotion : mots, dessin, couleurs, rythme. Nous sommes ici dans le domaine intellectuel.
On pourra alors demander à l’élève d’apprendre à maîtriser ces moyens pour les utiliser à son tour pour communiquer certaines de ses émotions.
CONCLUSION.
Il est indispensable d’accorder l’école et notre société actuelle. Mais cela pose deux problèmes.
Un problème pédagogique : Donner à l’élève une nouvelle place dans son éducation en en faisant un acteur et non plus un objet.
Un problème politique : adapter les programmes et les I.O. pour ne pas accumuler des connaissances trop prématurées mais consolider les acquis en une structure solide, et réguler les médias et la pub pour éviter les dérives.
Robert Pelleing